Carole Alétru

• L'ostéopathie ça fait craquer !

Oui ça peut, mais pas que! 

L’ostéopathie possède un panel très large de techniques, celles en effet dites d'HVBA ou "cracking", mais aussi les techniques tissulaires, viscérales, thoraciques, crâniennes communément appelées "douces".

Un ostéopathe raisonné adapte l'usage de toutes ces techniques en fonction du patient qu'il a entre les mains, son âge, son motif de consultation, etc...

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A noter: le craquement articulaire est du à la transformation du liquide contenu dans les capsules des articulations du corps sous la pression, en bulles de gaz (azote). Ce phénomène est physiologique et tout à fait inoffensif.

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• Est-ce-que ça fait mal?

Les techniques ostéopathiques ne doivent jamais être appliquées en force ni avec brutalité.

Mais il peut s'avérer normal que selon l'état du patient (hyperalgie, crises douloureuses aiguës) certaines techniques ou le fait de poser les mains sur la zone douloureuse, puissent majorer momentanément la sensation de douleur.

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• L'ostéopathie, est-ce-que c'est remboursé?

Les actes d'ostéopathie ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale.

Cependant, de plus en plus de mutuelles proposent un remboursement total ou partiel d'une a plusieurs séances par an.

 

Renseignez-vous auprès de votre complémentaire santé!

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• Combien de séances faut-il faire?

Selon l'évolution de la symptomatologie, il pourra être nécessaire ou non de faire une ou plusieurs séances complémentaires, ce choix est à l'appréciation - au cas par cas - du patient et de son ostéopathe selon: l'état du patient, son métier, si il souffre de certaines pathologies, de ses loisirs, ...

Il n'y a pas de "nombre de séances" prédéfini à faire dans l'année. L'idéal est de consulter une fois par an à titre préventif et/ou d'entretient, au même titre que l'on fait réviser sa voiture avant qu'elle tombe en panne; le corps est une mécanique et cela s'entretient!

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• "J'ai du me déboîter quelque chose","Je dois avoir un nerf de coincé".

Tout d'abord lorsque l'on se "déboîte" une articulation, c'est que l'extrémité d'un os est sorti de sa loge articulaire: c'est une luxation.

Ensuite, lorsque le diamètre du passage d'un nerf est réduit et qu'il s'y retrouve "coincé", cela provoque chez le patient des pertes de la sensibilité de la peau et des faiblesses musculaires dans les membres (hernies discales compressives, syndrome du canal carpien, ...)

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Ces  deux tableaux nécessitent une prise en charge médicale: ces formulations sont donc des abus de langage!

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Il est plus approprié aux motifs de consultation relevant de l'ostéopathie de parler de blocages ou de tensions musculo-articulaires, qui sont le plus souvent à l'origine des sensations compensatoires, de déséquilibres statiques, de pincements, d'élancements et de raideurs qui poussent les patients à franchir la porte des cabinets d'ostéopathie.

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• ​" Ça doit être mon arthrose qui me fait souffrir..."

De manière physiologique, nous avons tous et toutes ce phénomène d'arthrose. Sachez qu'il débute dès l'âge de 25 ans! C'est le vieillissement naturel de nos articulation qui induit un amincissement progressif du cartilage articulaire.

L'arthrose peut bien-sûr devenir douloureuse en cas de crise aiguë, mais peut aussi rester tout à fait asymptomatique!

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Dans notre société, l'arthrose a bon dos et fait trop souvent renoncer le patient à une quête de confort. Or rien n'empêche un patient d'avoir des blocages et des tensions musculo-squelettiques sur des articulations arthrosiques.

L'ostéopathie a des outils pour redonner une partie de votre souplesse articulaire et du confort, et ce, à tout âge.​​

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